top of page

II-Changements observables au niveau de l'eau

A-La qualité de l’eau au sein de la Brevenne

Pour avoir une idée plus précise de la qualité de l’eau de la Brevenne, nos simples observations ou expériences ne suffisaient pas pour être suffisamment précis et justes. Nous avons donc cherché des organisations, des associations ou encore des syndicats pouvant nous aider dans cette tâche. Nous avons contacté en mairies des personnes impliquées sur le sujet. Après plusieurs échecs, nous avons obtenu un rendez au Syndicat des Rivières Brevenne Turdine dans le centre de l’Arbresle. Ce syndicat a plusieurs rôles tels que : le pilotage du contrat de rivières Brevenne-Turdine, la réalisation d’études pour la gestion de l’eau la conduite de travaux d’intérêt écologique ou piscicole, des actions de sensibilisation et une assistance technique et administrative aux communes concernées. Il a donc en sa possession beaucoup de données sur la qualité de l’eau de la Brevenne et peut procéder de façon professionnelle  à  des mesures d’IBGN (indice biologique global normalisé) qui montrent la qualité de l’eau. Le rapport que nous avons utilisé comporte des IBGN ainsi que des EQHM (évaluation de la qualité hydrobiologique minimale).

Nous nous sommes donc rendus au syndicat où nous avons pu  emprunter des documents et les utiliser pour évaluer la qualité de l’eau de la Brevenne.

L’étude utilisée a été faite sur la Brevenne et la Turdine du 15 août au 15 septembre, deux rivières locales. Elles ont été divisées en 43 stations d’étude dont 26 pour la Brevenne : celles qui nous intéressent plus particulièrement.

 

Pour étudier la qualité de ces milieux aquatiques, des paramètres physico-chimiques renseignant sur ces derniers ont été choisis tels que : le pH, l’oxygène, la température, la conductivité, le DBO5, le NH4, le NO2, le NO3, le NKJ, le PO4 le phosphore et le PT. Ces paramètres permettent donc d’évaluer la pollution des stations choisies. Des paramètres hydrobiologiques comme l’IBGN et l’EQHM qui n’évaluent la qualité de l'eau qu’en fonction du taux de reproduction des invertébrés  présents et regroupés en taxons. En revanche, il faut savoir que cette technique n’est pas précise à 100% puisque certains taxons peuvent échapper à au diagnostic de terrain.

Les stations sont notés de la façon suivante ; B1, B2, B3…. B26.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n’allons pas étudier chaque station une par une puisque certaines études se ressemblent mais nous nous en avons anaysé trois  en particulier.

 

Carte des stations étudiées de la Brévenne

Les stations B1 et B2 : La qualité biologique de ces deux stations est médiocre car la moyenne de leurs deux EQHM est de 7,5 ; En effet, les taxons les plus polluosensibles sont absents de ces deux stations et les taxons les plus présents sont des organismes peu sensibles. (Gammaridac pour B1 et Hydropsychydac pour B2). De plus la variété taxonomique est faible, puisque seulement 17 taxons ont été recensés. De plus, ces stations ont un faible débit ce qui réduit la diversité d’habitat et la diversité d’invertébrés. L’habilité de la Brévenne est donc faible.

La qualité physico-chimique est elle aussi moyenne car on retrouve une pollution azotée et phosphorée assez importante.

Ainsi les stations B1 et B2 de la Brevenne sont dégradées au niveau physico-chimique influant sur la qualité biologique. En effet la pollution de l’eau a pour conséquence la présence de taxons résistants à la pollution et l’absence de taxons polluosensibles. Ce phénomène s’explique par la sélection naturelle puisque les organismes résistants à cette pollution se multiplient et les autres disparaissent petit à petit.

 

La station B3 est une station ayant une qualité globale moyenne. Pourtant, sa qualité biologique est faible : en effet seuls 20 taxons ont été recensés mais ce milieu reste favorable à la présence d’invertébré grâce à la bonne qualité physico-chimique. Effectivement la pollution azotée est très faible et la pollution phosphorée aussi.

La qualité de l’eau à la station B3 est donc moyenne grâce à une bonne qualité physico-chimique.

 

La station B5 : La qualité générale de cette station est excellente. La qualité biologique est bonne, effet l’EQHM est de 15. Aussi, on observe la présence de plusieurs taxon polluosensibles appartenant aux principaux groupes faunistiques (Plécoptères-Perlididac, leuctridae, trichoptères- odontoceridae et goridae. La variété taxoconomique est aussi assez importante : 21 taxons ont été inventoriés. Cette station est favorable au développement des invertébrés malgré la présence de sable et de débris végétaux. On touve aussi des Bryophytes. Ces résultats ont été sous évalués sur la station donc on peut considérer que la qualité biologique de la station est excellente. Pour la qualité physico-chimique, elle est elle aussi excellente. La pollution azotée est très modérée (1,7mg/L d’azote Kjeldahl (organique) et 6,3mg/L de NO3 des nitrates) ainsi que la pollution phosphorée (0,26mg/L). Ainsi la pollution est très modérée, elle n’a donc aucune influence au niveau de la qualité biologique, ceci rend la station B5 en excellent état.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         Gammaridac                                                                Hydropsychydac

Titre du site

Leuctridae

Goeridae

trichoptères- odontoceridae

Plécoptères-Perlididac

En conclusion nous pouvons donc voir que la Brévenne présente une grande pollution azotée (présente dans 95% des stations) mais également une phosphorée (présente dans 67% des stations). La Brévenne est une rivière ou la situation au niveau de la qualité de l'eau est critique dans 22% des stations. Ceci est inquiètant et on remarque de la même manière que la situation est très hétérogène. En effet comme nous avons pu le constater, certaines stations sont en très bon état (B5), certaines en état moyen (B3) et certaines dans un état très critique (B1 et B2).

2016 Créé à partir de Wix 

bottom of page