
Conclusion
Pour conclure, le but de ces travaux était de trouver et analyser les impacts que l'Homme a sur son milieu de vie, et pour ce qui nous concerne : la vallée de la Brévenne. Pour répondre à cette problématique, nous avons entrepris de chercher et observer de manière scientifique ces lieux afin de comprendre comment l'Homme a modifié son environnement. Pour ce faire, nous avons utilisé de nombreux indices dans le but de nous éclairer sur cette biodiversité. Nous avons donc choisi deux lieux d'étude : la forêt et la rivière.
Dans le premier cas, nous avons calculé le taux de biodiversité potentielle grâce à l'Indice de Biodiversité Potentielle dans deux secteurs :
un à l'état naturel et l'autre modifié par l'Homme. Nous avons aussi procédé à une évaluation de l'équilibre de cette biodiversité grâce à l'indice de Shannon. Par ailleurs, nous avons souhaité déterminer l'impact de l'Homme dans la zone concernée en comparant le taux de forêt, avec celui d'urbanisation et de champs. Dans le second cas, nous avons étudié la qualité de l'eau sur la totalité de la rivière de la Brévenne à l'aide de plusieurs indices tels que l'Indice Biologique Global Normalisé, l'Evaluation de Qualité Hydrobiologique Minimale ou encore l'Indice Poisson Rivière. Par ailleurs, nous avons interprété la présence de certaines espèces qui sont révélatrices de la qualité du cours d'eau.
Les éléments qui ressortent de cette analyse nous indiquent par plusieurs facteurs, comme :
un taux de forêt de 7.8%, une biodiversité potentielle élevée dans la forêt d'Eveux, une faible biodiversité au lycée Germaine Tillion ou encore un indice de Shannon élevé dans ces deux zones ainsi qu'un IBGN contrasté et la présence d'espèces comme la renouée du Japon, que la vallée de la Brévenne a comme presque tout endroit de la planète subi de fortes modifications notamment dès l'industrialisation.
Cette industrialisation a engendré des modifications de climats et des nouvelles pratiques internes telles que l'agriculture et la déforestation. Ces nouvelles méthodes ont donc entraîné des constructions importantes détruisant progressivement la forêt et les espèces qu'elle héberge.
Au niveau de l'eau, la pollution et les écarts de température ont engendré la disparition d'espèces et la présence d'autres ,modifiant ainsi la sélection naturelle théorisée par Darwin et traduisant une mauvaise qualité de l'eau.
Pour autant, nous avons pu remarquer que des personnes se réunissent au sein des mairies ou des syndicats comme le SYRIBT pour remédier à ces problèmes. Effectivement, le SYRIBT par exemple rédige des rapports tel que « Le contrat de rivière Brévenne-Turdine » où les objectifs sur la qualité des eaux sont donnés pour les prochaines années. Des travaux effectués en 2006 et en 2008 sont aussi organisés pour purifier les cours d'eau en réhabilitant les stations d'épuration comme à Saint-Pierre la Palud.
Malheureusement, ces travaux n'ont pour l'instant aucun effet sur le cours d'eau qui nous intéresse. Nous pourrons donc nous demander si, les efforts effectués par l'homme auront un impact dans le futur. Nous pouvons penser qu'avec le temps, la rivière sera de bonne qualité. Mais d'après le rapport sur le climat de Météo France, la concentration en gaz en effet de serre doublera par rapport à la révolution industrielle passant à plus de 500ppmv en 2050. En 2010, les scénarios divergent et l'estimation se situe entre 540 et 840 ppmv. De plus, sur cette même période, un réchauffement climatique entre 1.1 et 6.4°C aurait de grande conséquence sur la qualité des eaux.
Nous avons décidé d'utiliser un site internet comme support pour notre rapport car, notre TPE étant centré sur la préservation de la biodiversité, nous tenions à respecter ce principe en évitant d'imprimer plusieurs pages de papier.
Nous remercions les professeurs Mr Ponchon, Mme Goupil et Mr Ponsot pour nous avoir accompagnés tout au long de ce travail de groupe ainsi que le SYRIBT qui nous a fourni énormément de données sur lesquelles nous nous sommes appuyés pour composer notre rapport.